VAPER SANS RISQUES

Vaper sans risques


Vaper sans riques - Guides pour vapoteur prudent !

La e-cigarette est-elle mauvaise pour la santé ? Voilà une question qui taraude tout le monde depuis que cet outil a fait son apparition. Elle taraude tellement les esprits que l’on ne compte plus les avis positifs et négatifs qui ont été émis sur l’e-cig.

Il est vrai que la cigarette électronique n’a pas toujours bonne presse. Au fil des années, on a tout entendu sur ce système conçu pour que les fumeurs délaissent la cigarette traditionnelle. Scientifiques, journalistes, vapoteurs, tous ont émis des opinions sur le niveau de dangerosité de la cigarette électronique. Et si certains sont convaincus par ses bienfaits au point de la considérer comme le substitut tabagique le plus efficace et le plus sûr créé à ce jour, d’autres se montrent plus réservés, n’hésitant pas à parler d’un appareil malsain, voire cancérigène.

Il est donc difficile pour vous de savoir si la cigarette électronique est nocive pour la santé, les informations sur les potentiels risques du vapotage dépendant des positions de chacun. En fait, l’e-cigarette apparaît comme un produit sûr et, si elle peut présenter quelques risques, ceux-ci ne sont que minimes. Nous avons donc, dans ce billet, évoqué les arguments favorables au vapotage et d’autres moins favorables afin que vous puissiez avoir une idée des risques issus de cette pratique. Les vapoteurs s’exposent-ils à des dangers ? Risquent-ils de devenir dépendants de la nicotine ? La vape constitue-t-elle un risque pour les femmes enceintes ? Voilà un aperçu des questions auxquelles nous apporterons une réponse.

Les composants de la cigarette electronique mettent-ils les utilisateurs en danger ?

Certains composants de la cigarette électronique sont souvent pointés du doigt quand il s’agit de montrer combien le vapotage est risqué. Les composants les plus cités comme facteurs de risques sont :

  • La batterie
  • La résistance

La batterie

La batterie d’une cigarette électronique est souvent présentée comme un facteur de risque car il est dit qu’elle est susceptible d’exploser. En effet, les cas d’explosion de batteries de cigarette électronique sont largement relayés par certains médias à tel point de coller à ce dispositif une image d’engin explosif. Il ne faut cependant pas céder à la panique. La cigarette électronique est victime d’une exagération des faits, un peu comme l’est l’avion.

La présentation des crashs d’avions par les médias vous a certainement fait croire que ces véhicules sont le moyen de transport le plus risqué qui soit. Or, statistiquement, l’avion constitue le mode de transport le plus fiable et le plus sûr au kilomètre. Il en va de même avec la batterie d’une cigarette électronique car le risque de voir cette batterie exploser reste extrêmement faible. Pour preuve, malgré tout le tollé médiatique autour du sujet, entre 2016 et mi-2017, seulement 8 cas d’explosion de batterie ont été recensés en France, pays qui compte pourtant près de 3 millions de vapoteurs.

Nous ne disons pas que le risque qu’une batterie d’e-cig explose est nul, mais tout appareil comportant une batterie expose ses utilisateurs au même risque. Une batterie de smartphone, de tablette, d’ordinateur ou de tout autre appareil peut aussi exploser lorsque les mauvaises conditions sont réunies. Faire donc de ce risque d’explosion une exclusivité des batteries d’e-cig est injustifié. Cependant, si ce danger a peu de chances de se produire, la vigilance s’impose. Il existe des précautions à prendre afin d’éviter la survenue de ce risque avec les cigarettes électroniques. Parmi ces règles de sécurité, il y a celle qui consiste à éloigner les accus des sources de chaleur ou encore celle qui consiste à ne jamais employer un accu nu. Respectez ces règles et votre vapotage se déroulera sans risques.

composants ecigarette

La resistance

La résistance d’une cigarette n’est pas en soi un danger pour le vapoteur. Elle ne devient une menace que lorsqu’elle est endommagée et qu’elle n’est pas remplacée rapidement. Une résistance endommagée émet en effet des formaldéhydes et ceux-ci ne sont pas non plus l’exclusivité des résistances. En fait, ces substances cancérigènes sont omniprésentes autour de nous, que ce soit de sources naturelles ou artificielles. Elles se libèrent avec :

  • La combustion de la biomasse
  • L’irradiation solaire des substances humiques contenues dans l’eau
  • La combustion issue de la cuisson des aliments, du chauffage, de l’utilisation d’encens

Pour rappel, plusieurs causes peuvent entraîner un endommagement de résistance. Cela peut, entre autres, survenir à la suite d’un tirage ininterrompu car ne pas observer des pauses de respirations de quelques secondes entre les bouffées peut brûler le cordon déjà séché. Un endommagement peut aussi survenir si vous ignorez l’étape de l’amorçage de résistance avant de commencer à vapoter. De plus, les e-liquides trop denses et trop rigides déplaisent aux résistances. Les mèches peinent en effet à les absorber, ce qui crée une défaillance.

En définitive, votre résistance ne vous exposera pas à des formaldéhydes si vous les remplacez dès que vous sentez qu’elle est usée. Il sera temps de la changer si vous sentez une baisse de sensation ou si vous sentez un goût de brûlé.

Cependant, rassurez-vous. Le risque que vous utilisiez une résistance endommagée assez longtemps pour inhaler une dose dangereuse de formaldéhydes est minime.

Quid des composants des e-liquides ?

Qu'est ce qui rentre dans la compositions des eliquides ? Est-ce que l'on peut inhaler ces produits sans craintes pour nos poumons ? En d'autres termes, la cigarette électronique est elle dangereuse pour la santé ? Comment limiter les risques liés à la cigarette électronique, notamment les risques liés aux e-liquides ?

La nicotine

La nicotine permet de combler le manque que peut ressentir le vapoteur pendant son sevrage tabagique. Mais la nicotine contenue dans l’e-liquide n’est pas toujours sans risque pour le vapoteur en question. Le premier risque, on ne va pas le nier, est celui de la dépendance. Par conséquent, un vapoteur peut aussi éprouver la sensation de manque. Il faut toutefois relativiser puisque tout dépend de la quantité de nicotine contenue dans l’e-liquide.

Heureusement, l’e-cig permet de vapoter à des taux correspondant à vos besoins en nicotine. Si, effectivement, un nouveau vapoteur aura tendance à vapoter à des taux de nicotine élevés, il est prouvé que, avec le temps, ce besoin va chuter jusqu’à devenir inexistant. La dépendance qu’engendre l’e-cig n’est donc que temporaire et le consommateur n’aura aucun mal à s’en affranchir progressivement. Toutefois, absorbée à des taux élevés, la nicotine d’un e-liquide peut provoquer des nausées, des vertiges, des maux de tête et des quintes de toux. Soyez donc vigilant pour éviter pareils désagréments.

Le propylene glycol

Le propylène glycol est un composant essentiel du e-liquide, en ce sens que c’est lui qui permet d’accentuer les arômes et d’adoucir le hit. Mais ce composant n’est pas du goût de tous les vapoteurs, certains présentant une allergie au propylène glycol. Dans ce cas, il est conseillé de vapoter avec des e-liquides contenant uniquement du VG (glycérine végétale) ou contenant du VG à un taux plus élevé.

La glycerine vegetale

Le VG (glycérine végétale) joue un rôle majeur dans les e-liquides, favorisant notamment la production de vapeur. La glycérine végétale ne présente aucun risque lors de son inhalation via une cigarette électronique. Toutefois, chauffée au-delà de 150C°, elle se mue en un gaz extrêmement toxique appelé acroléine. Même si la probabilité qu’un e-liquide soit chauffé à cette température est extrêmement faible avec une cigarette électronique, il faut toujours faire preuve de prudence.

Les aromes

Les arômes contenus dans les e-liquides peuvent aussi être problématiques. Les e-liquides les plus gourmands en saveurs contiennent souvent des substances douteuses que certains scientifiques classent dans la catégorie des substances dangereuses. Il s’agit du diacétyl et des dicétones. C’est pourquoi, avant d’acheter vos fioles d’e-liquides, vous devez attentivement vérifier toutes les mentions qu’elles comportent. Les e-liquides dépourvus de ces éléments sont donc les plus sains. Certains arômes reproduisent, par ailleurs, le goût de certains aliments. Les vapoteurs allergiques à ces aliments devront donc se tenir loin des e-liquides contenant ces arômes.

Vapotage et grossesse : une association deconseillee

S’il y a une chose sur laquelle les scientifiques s’accordent, c’est qu’il faut par tous les moyens éviter de fumer pendant la grossesse. Les substances toxiques contenues dans la cigarette classique sont à l’origine de milliers de cas de grossesses extra-utérines, de malformations, de fausses couches et d’accouchements prématurés chaque année. La cigarette électronique étant souvent présentée comme une alternative sûre au tabac, beaucoup se demandent si une femme enceinte peut vapoter sans risque.

vapoter enceinte

En réalité, aucune étude ne permet d’affirmer actuellement que l’e-cig est néfaste pour la femme enceinte. Dans un contexte où une femme enceinte sur trois continue à fumer en France, les scientifiques considèrent même l’e-cig comme un moindre mal. Se gardant de la déconseiller formellement, ils recommandent d’en discuter en amont avec un professionnel de santé.

De la même façon, il n’existe aucun argument scientifique démontrant l’innocuité de la cigarette électronique sur le fœtus. Il vaut donc mieux pour la femme enceinte ou allaitante de s’éloigner du vapotage pendant cette période.

Vapoter vs fumer, lequel presente le moins de risque ?

Il n’est pas nécessaire de chercher loin avant de savoir que la cigarette électronique est moins nocive que la cigarette classique. Plusieurs études sérieuses l’affirment. Une étude du Public Health England, un organisme sollicité par le Ministère britannique de la santé, a permis d’établir que « l’ecig est, au minimum, 95% moins nocive que le tabac ». En France, même si elle n’avance pas de pourcentage, l’Académie Nationale de Médecine, se basant sur ses propres recherches, a confirmé ces résultats. Vapoter plutôt que continuer à fumer réduit donc significativement les risques de développer des maladies chroniques de poumons ou de la gorge.

Ce risque réduit est une évidence puisque, contrairement à la cigarette classique, dans l’e-cig il n’y a ni tabac ni combustion. Le chauffage de l’e-liquide ne produit donc ni monoxyde de carbone, ni goudron, la vapeur issue de ce chauffage ne provenant que du propylène glycol. L’e-cig ne contient pas non plus les quelques 4000 substances nocives présentes dans le tabac.

L’e-cig, passerelle vers le tabac ou sevrage tabagique ?

Une étude réalisée par des chercheurs de l’université d’East Anglia en Grande-Bretagne sur des ex-fumeurs utilisant l’e-cig a montré que ce substitut tabagique a aidé plus de 76,3% d’entre eux à arrêter de fumer. Ces résultats sont confirmés par plusieurs autres études menées en Europe et aux Etats-Unis. Dans l’Hexagone, selon les chiffres de l’agence Santé publique France, 700 000 fumeurs quotidiens ont arrêté de consommer du tabac grâce à ce substitut tabagique. L’efficacité de l’e-cig pour aider à arrêter de fumer est donc incontestable.

Beaucoup craignent cependant que l’e-cig ne constitue une passerelle vers les cigarettes classiques. Ils fondent leur crainte sur le côté attractif que revêt l’e-cig (arômes délicieux et caractère tendance) qui pourrait attirer des jeunes n’ayant jamais fumé. Aussi, estiment-ils que les e-cigs pourraient entrainer une dépendance à la nicotine de telle sorte que les vapoteurs soient tentés de se tourner vers les cigarettes classiques qui contiennent de la nicotine à des taux plus élevés.

En réalité, il n’en est rien. Si la nicotine peut effectivement engendrer une dépendance, celle-ci est relative. Le niveau de dépendance causée par la nicotine présente dans une cigarette classique est bien différent de celui à la nicotine de l’e-cig. La raison est qu’un vapoteur et un fumeur ne l’inhale pas de la même manière. L’addiction à la nicotine ne peut, en réalité, être forte que si la nicotine est administrée avec un certain nombre d’autres molécules, notamment les monoamines oxydases. Or ces molécules présentes dans le tabac des cigarettes sont totalement absentes des cigarettes électroniques.




Que retenir ? Le vapotage n’est certes pas anodin, mais de nombreuses opinions avancées sur des prétendus risques liés à cette solution d’aide au sevrage tabagique sont sans fondement.